"Les Mots en Premier"...car ils nous bâtissent et nous tissent au fil de leur sens
lundi 28 novembre 2011
Un "OLO" objet livresque original
Mensurations : 20 x 23 cms; poids : 830 grs. Juste pour la lecture le soir, dans votre lit...cela n'enlève rien à cet "OLO". Oui, j'y vais, moi aussi, de mon sigle comme la plupart des critiques des revues spécialisées "culture". On s'y arrête, on s'y reprend car on devient géologue, cartographe, scientifique, épistémologiste, on vit dans un ranch, dans un motor-home à l'arrêt, dans des montagnes, de la poussière, on a douze ans et un petit frère Layton, enfin, plus là pour de vrai. On est si jeune et si grand dedans; enfin, on le devient au cours de ce périple initiatique. Ce livre est un labyrinthe, plein de ruelles, de chemins de traverse, de dédales. Le voyage, oui, c'en est un : improbable et évident. Une vie se construit en somme à la force des talents, des désirs et d'une inégalable envie de vivre ce qui croît en soi.
samedi 15 octobre 2011
Les Heures souterraines
vendredi 7 octobre 2011
Pourquoi il faut lire Maud Tabachnick
Un avant-goût en lisant la bio qui parait sur le site officiel de l'auteur... : http://www.maudtabachnick.com/
" Bonjour, voici ma bio !
Née un 12 novembre, ce qui pour quelqu'un d'aussi peu pacifique commence mal. Et c'est à la maternité Beaudelocque dans le 14e arrdt à Paris que ça se passe.
Mon père, né aussi à Paris, comme ma mère, fonce me déclarer pendant que celle-ci se remet de ses émotions.
Je poursuis et réussis à rattraper deux séries d'études secondaires, générales et commerciales, et finis par me décider pour un diplôme de kinésithérapeute, spécialité osthéopathe.
Pendant mes études médicales je suis nommée surveillante au Lycée Hector Berlioz à Vincennes où mon caractère fait merveille dans la discipline de ces 2500 chenapans de sexe mâle, et au bout de huit jours je suis bombardée Surveillante générale avec un bureau personnel... et la même fiche de paye.
j'exerce deux ans dans une clinique du Havre et me rapatrie vite fait à Paris supportant mal l'air iodé du large et l'air...coincé de la bourgeoisie havraise.
J'ouvre un cabinet où j'exerce avec succès durant dix-sept années, mais estime au bout de ce temps avoir suffisamment redressé de dos et aligné d'articulations pour m'arrêter.
Je me fais remplacer et achète une jolie petite propriété en Touraine où entre deux plants de poireaux et deux sulfatages d'arbres fruitiers, je commence d'écrire.
Je n'arrêterai plus."
Je n'arrêterai plus."
Quand on lit M.T., la lecture n'est pas anodine : on plonge tout habillé et on crawle. Rien ne lâche, rien ne pèse. Je viens de lire Le Chien qui riait et j'ai franchi chaque ligne avec elle. Cela vous plaque au sol des mots; on court, on bifurque, on prend un virage mais jamais, on ne lâche.
vendredi 9 septembre 2011
Dérive sanglante
dimanche 28 août 2011
La vie très privée de Mr Sim
La littérature britannique actuelle me séduit par son inventivité, son ancrage dans les tempéraments et son subtil goût de folie, de décalage permanent avec le réel.
J'ai toujours bien aimé Jonathan Coe et...je continue avec ce dernier opus. Est-ce la similitude l'âge, il est facile de se sentir étrangement proche et concerné par Maxwell Sim : son divorce, sa dépression, son travil qui ne l'enchante guère, cette sorte de parfum entre désabusement et une intense envie de retrouver vitalité, amour, reconnaissance. Encore un voyage initiatique, encore un cap dans une vie, les cartes s'abattent une à une et Jonathan Coe excelle à mêler humour et désespoir.
Maxwell Sim ou le portrait d'une génération.
J'ai toujours bien aimé Jonathan Coe et...je continue avec ce dernier opus. Est-ce la similitude l'âge, il est facile de se sentir étrangement proche et concerné par Maxwell Sim : son divorce, sa dépression, son travil qui ne l'enchante guère, cette sorte de parfum entre désabusement et une intense envie de retrouver vitalité, amour, reconnaissance. Encore un voyage initiatique, encore un cap dans une vie, les cartes s'abattent une à une et Jonathan Coe excelle à mêler humour et désespoir.
Maxwell Sim ou le portrait d'une génération.
mardi 26 juillet 2011
L'Elégance du hérisson
Il est incroyable d'être happée de la sorte pour pénétrer dans la loge de mme Michel, concierge en apparence et fine lettrée dans le coeur. Jeu de cache-cache, tricotage de "pensées profondes", même si parfois sont abordées des notions complexes, l'ensemble est léger, subtil, gourmand et se déguste avec une impensable faim de connaitre la suite quand le lecteur commence à poser les yeux sur "l'élégance du hérisson".
"...pour vous, je traquerai désormais les toujours dans le jamais.
La beauté dans le monde."
"...pour vous, je traquerai désormais les toujours dans le jamais.
La beauté dans le monde."
mercredi 20 juillet 2011
Jean-Philippe Blondel
vendredi 1 juillet 2011
Delphine de Vigan
lundi 9 mai 2011
Elling d'Ingvar Ambjornsen
lundi 18 avril 2011
Une lecture commune grâce à Sylire et Lisa...Andrée Chédid, lumineuse
Elle se "nomme Poète"...Ce n'est pas de sa biographie que je souhaite faire part; tout le monde dispose des moyens pour en savoir plus...
Je suis entrée en Poésie car Andrée Chédid est Poésie. Ses vers se succèdent comme une eau qui coule, lumineuse, tragique et tendre. Ses mots englobent, entourent de leur roulis et vibrent au coeur de l'émotion. Je n'ai pas lu une seule ligne sans entendre ce bruit de l'eau qui s'écoule et le coeur au bord de l'âme. C'est à la fois doux et fruité, salé et vibrant, chaud et poignant. Andrée Chédid est une femme lumineuse qui irradie de tous ses mots. Mort, vie, douleur et bonheur s'imbriquent dans les fondations de celle qui ne meure pas et se nomme Poète à tout jamais.
Je suis entrée en Poésie car Andrée Chédid est Poésie. Ses vers se succèdent comme une eau qui coule, lumineuse, tragique et tendre. Ses mots englobent, entourent de leur roulis et vibrent au coeur de l'émotion. Je n'ai pas lu une seule ligne sans entendre ce bruit de l'eau qui s'écoule et le coeur au bord de l'âme. C'est à la fois doux et fruité, salé et vibrant, chaud et poignant. Andrée Chédid est une femme lumineuse qui irradie de tous ses mots. Mort, vie, douleur et bonheur s'imbriquent dans les fondations de celle qui ne meure pas et se nomme Poète à tout jamais.
vendredi 8 avril 2011
Merci à la bibliothécaire pour cette découverte
" Un roman incisif, drôle et fin sur le subtil équilibre du pouvoir entre deux femmes. De l'Afrique à Londres, deux portraits mordants (...). Immigration, rapports de classe, rivalité féminine, une satire sociale remarquable d'intelligence. "
Sans vouloir faire un jeu de mots de mauvais goût, le "noir" et le "blanc" se trouvent, se cherchent, se disputent sur fond d'un solide terreau commun : l'amour pour un fils. Les chapîtres rythmés par les points de vue diffréntes crée une sorte de suspens qui donne nevie, irrésistiblement, de connaitre la suite de l'histoire qui se noue entre Mary Tendo, l'africaine, et Vanessa Henman, l' européenne. Un agréable moment de lecture qui mérite d'être partagé.
Sans vouloir faire un jeu de mots de mauvais goût, le "noir" et le "blanc" se trouvent, se cherchent, se disputent sur fond d'un solide terreau commun : l'amour pour un fils. Les chapîtres rythmés par les points de vue diffréntes crée une sorte de suspens qui donne nevie, irrésistiblement, de connaitre la suite de l'histoire qui se noue entre Mary Tendo, l'africaine, et Vanessa Henman, l' européenne. Un agréable moment de lecture qui mérite d'être partagé.
jeudi 24 mars 2011
Les Sept Contes Gothiques de Karen Blixen
La baronne Karen von Blixen-Finecke, née Karen Christentze Dinesen, et connue sous son nom de plume d'Isak Dinesen (17 avril 1885 à Rungstedlund - 7 septembre 1962 à Rungstedlund) est une femme de lettres danoise, célèbre pour avoir écrit La Ferme africaine dont est tiré le film Out of Africa : Souvenirs d'Afrique et Anecdotes du destin dont une nouvelle sert de base au film Le Festin de Babette. source : Wikipédia
Mon avis : Un livre rencontre souvent son lecteur; question de timing, le "bon" livre au "bon" moment...Hélas, ce ne fut sans doute pas la rencontre magique que j'attendais pour cette lecture d'ailleurs inachevée...Après plusieurs essais, je ne suis jamais "rentrée en contact" avec l'un des sept contes. J'ai cherché au fil des pages une étincelle, une source pour poursuivre le coeur léger ma lecture mais...je ne l'ai pas trouvée. L'écriture m'a paru par trop complexe, voire complexifiée et j'ai eu beau tourner et retourner ces mots sous mes yeux, la magie, le dépaysement, les réflexions des personnages sur leur vie et leur destin, leurs croyances n'ont pas eu d'écho en moi. Peut-être dois-je remettre cette lecture à...plus tard...
Merci néanmoins à Bob que je viens de faire connaitre à l'une de mes étudiantes et aux éditions du Livre de Poche.
mardi 1 mars 2011
Anaïs de Michaël Collado chez l'Editeur
L'auteur est tout jeune ( 26/05/1973). Après des études d'espagnol ( une thèse de doctorat consacrée à Paco Ignacio Taibo II ), il a passé quatre ans aux Etas-Unis avant de voyager à travers le monde; il vit actuellement en Afrique du Sud. Anaïs est son premier roman.
Anaïs ? un roman assez court, polyphonique. Un récit qui , pour moi, se résume par ces quelques mots ( p.209 ) : " Il y avait eu un printemps chaud, un été venteux, un automne secoué par les orages et battu par les pluies, un hiver aux matins blancs de givre." Défilent comme par une écriture qui s'égraine les saisons de la vie d'Anaïs. A chaque éclairage donné, c'est, je ne sais trop pourquoi, le visage et la silhouette de Jeanne Moreau, celle des années 50, qui m'apparaissaient. Elle ne m'a pas quittée jusqu'à la fin : tantôt "bovaryenne" dans ses désirs d'amour absolu et de grandes choses de la vie possible, tantôt menue et dorée au soleil, tantôt aspirée par les morts qui jalonnent son chemin. Oui, c'est Jeanne Moreau que je vois quand je lis M.Collado et cela lui va bien, je pense.
mardi 22 février 2011
Un coup de coeur
Philippe Besson, né en 1967, est un écrivain français, anciennement homme d'affaires. Il est également critique littéraire et animateur, notamment sur Paris Première.
Un coup de coeur pour ce roman. Los Angeles, une rencontre imrpobable, accidentelle dans tous les sens du terme et...une vie renversée. L'écriture est fluide, légère et profonde sans être pesante; les mots s'enfilent comme des perles; le coeur bascule avec les deux hommes et ce roman ne se lâche plus. Dans sa briéveté, il magnifie son intensité pour aller jusqu'à cette "enivrante douceur des étés pacifiques (qui) fait incroyablement mal."
Un coup de coeur pour ce roman. Los Angeles, une rencontre imrpobable, accidentelle dans tous les sens du terme et...une vie renversée. L'écriture est fluide, légère et profonde sans être pesante; les mots s'enfilent comme des perles; le coeur bascule avec les deux hommes et ce roman ne se lâche plus. Dans sa briéveté, il magnifie son intensité pour aller jusqu'à cette "enivrante douceur des étés pacifiques (qui) fait incroyablement mal."
dimanche 23 janvier 2011
Un livre à découvrir
Isabelle Méténier traite dans cet ouvrage d'une question qui touche la plupart d'entre nous. Si elle semble s'adresser tout d'abord aux "professionnels" de l'accompagnement : enseignants - formateurs - psychologues - conseillers emploi - consultants; elle rédige une réflexion si claire, évidente pour qui passe par des questionnements sur son parcours et son positionnement professionnel qu'elle peut être lue par tous. Chacun y trouvera certainement des pistes de recherche et des clefs pour poursuivre son parcours dans le monde du travail.
lundi 10 janvier 2011
et puis...s'en va
Mon p’tit cœur tout mou s’élance
Sprincter fou, il court, court,
Et…patatras, tout cassé il est !
Tous les p’tits bouts, aux oiseaux
Picoti, picota et puis…s’en va
Si loin, regarde là-haut, de l’air !
Tous les p’tits copeaux, au feu
Brûlera, brûlera pas et puis…s’en va
Par la cheminée, dame, quelle flambée !
Tous les p’tits fils, à une galante
Séduira, courtisera et puis…s’en va
En carrosse rouillé, soulier perdu, toute trempée !
Toutes les p’tites notes, au musicien
Pianoti, pianota et puis…s’en va
L’accordéon en berne, fichtre quel succès !
Tous les p’tits clous, au ferronnier
Rougeoit, rougeoit pas et puis…s’en va
A l’eau glacée, me suis jetée !
Mon p’tit cœur tout dur tapi
Dans toutes tes ombres et tes replis
C’est ton heure…boum, tout est fini !
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Mon coin des z'enfants
Une rencontre d'illustrateurs...et une dédicace !
Mon coin des z'enfants
Grâce à BOB
Le Serment de Kent Harrington
A propos de...Le Serment de Kent Harrington Folio Policier éditions Gallimard
Merci à BOB... surtout !
L'auteur : San Francisco, 1952, naissance de K.Harrington. Ecrivain et scénariste, il partage sa vie entre les Etas-Unis et le Mexique, très présent dans son oeuvre. A priori, il lui aurait fallu dix ans et deux romans " en attente" pour être publié.
Quelques lignes sur l'histoire : Collin Reeves, jeune médecin, établit une sorte de "pont" entre l'ambassade des Etats-Unis et le Mexique, via la CIA. Appelé pour soigner des touristes américains, sa route croise celle de Dolores Rios dont le mystère va le fasciner. Alors que le terrorisme menace les intérêts américains, C.Reeves devient un véritable pion sur le damier des enjeux et des drames en puissance...Une bataille rangée de tensions, de géopolitique et d'émotions.
L'auteur : San Francisco, 1952, naissance de K.Harrington. Ecrivain et scénariste, il partage sa vie entre les Etas-Unis et le Mexique, très présent dans son oeuvre. A priori, il lui aurait fallu dix ans et deux romans " en attente" pour être publié.
Quelques lignes sur l'histoire : Collin Reeves, jeune médecin, établit une sorte de "pont" entre l'ambassade des Etats-Unis et le Mexique, via la CIA. Appelé pour soigner des touristes américains, sa route croise celle de Dolores Rios dont le mystère va le fasciner. Alors que le terrorisme menace les intérêts américains, C.Reeves devient un véritable pion sur le damier des enjeux et des drames en puissance...Une bataille rangée de tensions, de géopolitique et d'émotions.
Un certain point de vue de lectrice
En premier lieu, oui, c'est bien un "triller"; ceux qui apprécient pourront prendre du plaisir à lire ce roman. Les fils s'entremêlent, les enjeux, les complots, les sentiments, les pays. Et finalement, la solitude ?... Mais, au-delà, c'est l'écriture complètement cinématographique qui me frappe. Les lieux, la taille des pièces, les couleurs des murs, leurs taches, les odeurs de transpiration, les teintes des vêtements, les matières, les bruits, les sonneries de porte, de réveil qui rythment inexorablement les lignes et donnent le tempo de ce livre.
Pères et fils


Un court roman à découvrir

Délit de vagabondage
Délit de vagabondage, quelques lignes de lectrice
Prendre le temps d'y réfléchir...
