dimanche 28 août 2011

La vie très privée de Mr Sim

La littérature britannique actuelle me séduit par son inventivité, son ancrage dans les tempéraments et son subtil goût de folie, de décalage permanent avec le réel.
J'ai toujours bien aimé Jonathan Coe et...je continue avec ce dernier opus. Est-ce la similitude l'âge, il est facile de se sentir étrangement proche et concerné par Maxwell Sim : son divorce, sa dépression, son travil qui ne l'enchante guère, cette sorte de parfum entre désabusement et une intense envie de retrouver vitalité, amour, reconnaissance. Encore un voyage initiatique, encore un cap dans une vie, les cartes s'abattent une à une et Jonathan Coe excelle à mêler humour et désespoir.
Maxwell Sim ou le portrait d'une génération.

mardi 26 juillet 2011

L'Elégance du hérisson

Il est incroyable d'être happée de la sorte pour pénétrer dans la loge de mme Michel, concierge en apparence et fine lettrée dans le coeur. Jeu de cache-cache, tricotage de "pensées profondes", même si parfois sont abordées des notions complexes, l'ensemble est léger, subtil, gourmand et se déguste avec une impensable faim de connaitre la suite quand le lecteur commence à poser les yeux sur "l'élégance du hérisson".
"...pour vous, je traquerai désormais les toujours dans le jamais.
La beauté dans le monde."

mercredi 20 juillet 2011

Jean-Philippe Blondel

" Un roman sur les liens que l'on tisse et sur ceux que l'on tranche - et sur cette humanité qui tente, bon an mal an, de tenir et d'avancer, en rêvant de courir et de dévaler les pentes."  L'écriture est fluide, limpide; elle coule toute seule et emmène Alex, dix-neuf ans, sur les pas de la maturité naissante dès que les autres s'ouvrent à lui, qu'il s'ouvre à eux et qu'il devient le centre de gravité de cette belle grappe d'êtres humains dont les fêlures vont devenir le ciment d'Alex. Un vrai coup de coeur pour ce roman, coup de coeur qui donne envie de lire les autres titres de J.P. Blondel.


vendredi 1 juillet 2011

Delphine de Vigan

Après " Jours sans faim", j'ai lu en quelques heures " No et moi" de Delphine de Vigan. Finalement, ce sont ces histoires de solitude au fond qui m'ont abreuvée en lisant ce livre-là. Solitude de No, jeune fille "à la rue" et "dans la rue", sale et épuisée. Solitude de Lou, surdouée, en décalage, investie et entièrement liée à No. Solitude la la mère de Lou, vie stoppée net après la mort du second bébé. Solitude de Lucas, grand ado rebelle du "dernier rang". D'improbables rencontres qui vont jouer avec les fils de la vie; ce sont ces imrpobables rencontres que l'on suit des yeux sans quitter les mots que porte Delphine de Vigan avec une puissante vague intérieure qui n'appartient qu'à elle.

mercredi 1 juin 2011

Merveille de délicatesse, de mots rissolés, de tartelettes croustillantes, de phrases mijotées, de majuscules rôties, ça croque sous la dent, c'est succulent, ça fond en bouche, ça se déguste, ça  se dévore, ça se goûte, ça s ehume, ça fleure bon et c'est...Andrée Chédid.

lundi 9 mai 2011

Elling d'Ingvar Ambjornsen

Auteur norvégien né en 1956; il a écrit romans, nouvelles, livres pour la jeunesse. il est publié ici aux éditions Gaïa qui nous proposent de lire sur du papier rose. Elling a 34 ans; il a toujours véu avec "maman" et n'a jamais connu autre chose que cette vie à 2...mais "maman" meurt et Elling se retrouve dans un hôpital psychiatrique. Peu à peu, Elling va apprendre...la vie, l'amitié, être avec les autres, leur parler, penser à eux. Elling part souvent dans de véritables délires; un évènement, même mineur, le met en branle et il s'emballe, s'enflamme, se brûle parfois. Ce roman est à la fois drôle, émouvant, attachant et carrément loufoque. Un petit brin d'Elling en chacun de nous peut-être...Encore une fois, merci à la bibliothécaire.

Elling d'Ingvar Ambjornsen


Mon coin des z'enfants

Mon coin des z'enfants
Une rencontre d'illustrateurs...et une dédicace !

Mon coin des z'enfants

Mon coin des z'enfants

Grâce à BOB

Grâce à BOB
Le Serment de Kent Harrington

A propos de...Le Serment de Kent Harrington Folio Policier éditions Gallimard

Merci à BOB... surtout !

L'auteur : San Francisco, 1952, naissance de K.Harrington. Ecrivain et scénariste, il partage sa vie entre les Etas-Unis et le Mexique, très présent dans son oeuvre. A priori, il lui aurait fallu dix ans et deux romans " en attente" pour être publié.

Quelques lignes sur l'histoire : Collin Reeves, jeune médecin, établit une sorte de "pont" entre l'ambassade des Etats-Unis et le Mexique, via la CIA. Appelé pour soigner des touristes américains, sa route croise celle de Dolores Rios dont le mystère va le fasciner. Alors que le terrorisme menace les intérêts américains, C.Reeves devient un véritable pion sur le damier des enjeux et des drames en puissance...Une bataille rangée de tensions, de géopolitique et d'émotions.

Un certain point de vue de lectrice

En premier lieu, oui, c'est bien un "triller"; ceux qui apprécient pourront prendre du plaisir à lire ce roman. Les fils s'entremêlent, les enjeux, les complots, les sentiments, les pays. Et finalement, la solitude ?... Mais, au-delà, c'est l'écriture complètement cinématographique qui me frappe. Les lieux, la taille des pièces, les couleurs des murs, leurs taches, les odeurs de transpiration, les teintes des vêtements, les matières, les bruits, les sonneries de porte, de réveil qui rythment inexorablement les lignes et donnent le tempo de ce livre.

Pères et fils

Pères et fils

Un court roman à découvrir

Un court roman à découvrir

Délit de vagabondage

Délit de vagabondage

Délit de vagabondage, quelques lignes de lectrice

Délit de vagabondage, quelques lignes de lectrice

Prendre le temps d'y réfléchir...

Prendre le temps d'y réfléchir...