mardi 22 février 2011

Un coup de coeur

Philippe Besson, né en 1967, est un écrivain français, anciennement homme d'affaires. Il est également critique littéraire et animateur, notamment sur Paris Première.

Un coup de coeur pour ce roman. Los Angeles, une rencontre imrpobable, accidentelle dans tous les sens du terme et...une vie renversée. L'écriture est fluide, légère et profonde sans être pesante; les mots s'enfilent comme des perles; le coeur bascule avec les deux hommes et ce roman ne se lâche plus. Dans sa briéveté, il magnifie son intensité pour aller jusqu'à cette "enivrante douceur des étés pacifiques (qui) fait incroyablement mal."

dimanche 23 janvier 2011

Un livre à découvrir

Isabelle Méténier traite dans cet ouvrage d'une question qui touche la plupart d'entre nous. Si elle semble s'adresser tout d'abord aux "professionnels" de l'accompagnement : enseignants - formateurs - psychologues - conseillers emploi - consultants; elle rédige une réflexion si claire, évidente pour qui passe par des questionnements sur son parcours et son positionnement professionnel qu'elle peut être lue par tous. Chacun y trouvera certainement des pistes de recherche et des clefs pour poursuivre son parcours dans le monde du travail.

lundi 10 janvier 2011

et puis...s'en va

Mon p’tit cœur tout mou s’élance
Sprincter fou, il court, court,
Et…patatras, tout cassé il est !


Tous les p’tits bouts, aux oiseaux
Picoti, picota et puis…s’en va
Si loin, regarde là-haut, de l’air !


Tous les p’tits copeaux, au feu
Brûlera, brûlera pas et puis…s’en va
Par la cheminée, dame, quelle flambée !


Tous les p’tits fils, à une galante
Séduira, courtisera et puis…s’en va
En carrosse rouillé, soulier perdu, toute trempée !


Toutes les p’tites notes, au musicien
Pianoti, pianota et puis…s’en va
L’accordéon en berne, fichtre quel succès !


Tous les p’tits clous, au ferronnier
Rougeoit,  rougeoit pas et puis…s’en va
A l’eau glacée, me suis jetée !


Mon p’tit cœur tout dur tapi
Dans toutes tes ombres et tes replis
C’est ton heure…boum, tout est fini !





lundi 13 décembre 2010

   
Grâce à Charles...

Le parapluie-coquille


A pas glissés, feutrine et forêt de parapluies,
Frêle, léger, attentif, furtivement
Je viens vers tes bras tout fins, tes genoux,
Cachettes, au creux de toi, petite et menue,
Brune et mauve, je m’enhardis, mon amie,
Nous avons le doux, le tendre et le pastel
Sous notre parapluie-coquille vert
Près des hauts troncs gris-bouleau,
Nous tenons nos mains transparentes
Pour à pas chassés, glissés,
Nous serrer au-delà de tout.

samedi 6 novembre 2010

Histoire de la mouche Séraphine

On ne sait pourquoi, un jour, Séraphine, fine mouche pourtant, décida de profiter de l’ouverture de la fenêtre du premier étage pour pénétrer dans la chambre de Martin.

Séraphine détestait être enfermée mais depuis plusieurs semaines le désir fou de visiter la chambre de Martin lui trottait dans la tête ;

Hop ! voilà, chose faite et Séraphine, dans cette chambre bleue. Elle se disait, tout en voletant dans la pièce, que quand elle le voudrait, elle pourrait retrouver le bon air en repassant pas le même chemin…Rien de plus simple !

Elle allait de découverte en découverte : un grand bateau sur une commode. Un gros pot à crayons sur le bureau. Que de couleurs ! OH ! un reste de tartine beurrée sur ce coin là-bas…Quel régal, ses antennes frétillaient de bonheur. Un bzz par ici, un bzz par là… Un cadre avec un ours à la mer, son seau à la main, un énorme panda dans le lit !

Le temps passait mais c’était sans compter l’effet de monsieur Courant d’air. D’un coup, vlan ! et la fenêtre claqua au nez de Séraphine…Elle se mit à voler dans tous les sens cherchant une issue ; elle se cognait sans relâche contre les carreaux…

Elle se mit à battre si vite des ailes qu’elle s’écroula de fatigue sur l’oreiller de Martin.

Elle fut réveillée par les pas d’un petit garçon qui rentra dans la chambre. C’était Martin sûrement ! Il laissa tomber son cartable à terre et posa une grosse part de gâteau au chocolat sur sa table de chevet. Par l’odeur alléchée, Séraphine reprit un peu de vigueur.

Mais quand Martin la vit posée sur son gâteau, il ne fit qu’une chose …OUVRIR grand la fenêtre de sa chambre et prendre le premier cahier venu dans son cartable pour la chasser !

Plus alléchée encore par l’odeur de la liberté que par celle du chocolat, Séraphine prit ses ailes à son cou et, hop, retrouva le bon air qu’elle aimait tant. Elle s’envola non sans avoir fait un joli clin d’œil à Martin, posté à sa fenêtre, se léchant les doigts plein de chocolat !

Histoire de la puce qui baillait…



Il était une fois une puce qui habitait sur un chien.
Et la puce s’ennuyait, s’ennuyait…elle baillait, baillait. Le chien, dans sa niche, ne sortait jamais et dormait tout le jour et toute la nuit. Alors la puce baillait, baillait à s’en décrocher sa mâchoire de puce. Dieu qu’elle s’ennuyait ! ce n’était pas une vie pour une puce !

Un jour, un petit garçon arriva dans la maison. Il sortit dans le jardin.
Chaque jour, il jouait au ballon, à la balle, il faisait du vélo…
Quand  un beau dimanche, il vit le chien dans sa niche et…la puce qui baillait, baillait…
Il s’approcha et caressa le chien au-dessus du museau. Il dit : «  allez, le chien ! tu viens jouer avec moi à la balle ? »

Le chien souleva un œil, puis une oreille , puis l’autre œil et l’autre oreille . Il souleva une patte avant, les deux. Il souleva une patte arrière, puis les deux. Et enfin, il remua la queue ! La puce s’en trouva toute secouée !

Le chien sortit de sa niche et courut après la balle du petit garçon. La puce en sauta de joie ! Elle retrouvait sa vie de puce !
Désormais, tous les jours, le chien attendait l’heure de jouer avec le petit garçon.

Et la puce cessa à tout jamais de bailler !!

Flaque de mousse

J’ai retourné mon cœur dans tous les sens
J’ai fouiné, fouillé partout, en vrai , j’te l’dit
Je l’ai retourné tout en vrac, tu penses
Dans ma bouche, sept fois au moins, pardi

Pas un kopec, rien de rien, quel cancre
J’aurais dû le croire, le mauvais œil qui disait
Que j’étais pas cap’, là-dedans, dans le ventre
De conduire une barque, à coup sûr elle chavirerait…

Bonne fille, bien élevée, j’ai pourtant essayé
De grandir, toute propre, pimpante et gaie
Mais voilà, c’est tout flop, fatiguée de pagayer
C’est trop difficile toutes ces basses et hautes marées

Y’avait bien, à certains moments, des petits feux
Des allumettes, des yeux, des mains et des chut…
Ça aurait pu avec un peu de sel dans les creux
Faut renoncer, payer encore ce bois si brut

Tu sais, je l’ai bien retourné mon cœur,
Le bougre, y m’en a fait voir des couleurs
Le filou, j’en ai écrasé, piétiné des ardeurs
Z’étaient belles, mais pfitt, quel blagueur

J’ai renversé mon cœur dans toutes ces poches
Sur ces arbres de sang, j’ai tracé plein d’encoches
Pi, j’me suis dit, c’est fini, c’est trop moche
Va voir ailleurs, soulève tes galoches

Alors, tu vois, j’suis ici mais pas vraiment,
J’suis partie loin et pour une lurette si belle
Personne me rattrapera, sur ma jument
J’m’échappe au bras d’un arc-en-ciel…


Mon coin des z'enfants

Mon coin des z'enfants
Une rencontre d'illustrateurs...et une dédicace !

Mon coin des z'enfants

Mon coin des z'enfants

Grâce à BOB

Grâce à BOB
Le Serment de Kent Harrington

A propos de...Le Serment de Kent Harrington Folio Policier éditions Gallimard

Merci à BOB... surtout !

L'auteur : San Francisco, 1952, naissance de K.Harrington. Ecrivain et scénariste, il partage sa vie entre les Etas-Unis et le Mexique, très présent dans son oeuvre. A priori, il lui aurait fallu dix ans et deux romans " en attente" pour être publié.

Quelques lignes sur l'histoire : Collin Reeves, jeune médecin, établit une sorte de "pont" entre l'ambassade des Etats-Unis et le Mexique, via la CIA. Appelé pour soigner des touristes américains, sa route croise celle de Dolores Rios dont le mystère va le fasciner. Alors que le terrorisme menace les intérêts américains, C.Reeves devient un véritable pion sur le damier des enjeux et des drames en puissance...Une bataille rangée de tensions, de géopolitique et d'émotions.

Un certain point de vue de lectrice

En premier lieu, oui, c'est bien un "triller"; ceux qui apprécient pourront prendre du plaisir à lire ce roman. Les fils s'entremêlent, les enjeux, les complots, les sentiments, les pays. Et finalement, la solitude ?... Mais, au-delà, c'est l'écriture complètement cinématographique qui me frappe. Les lieux, la taille des pièces, les couleurs des murs, leurs taches, les odeurs de transpiration, les teintes des vêtements, les matières, les bruits, les sonneries de porte, de réveil qui rythment inexorablement les lignes et donnent le tempo de ce livre.

Pères et fils

Pères et fils

Un court roman à découvrir

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Délit de vagabondage

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Délit de vagabondage, quelques lignes de lectrice

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Prendre le temps d'y réfléchir...

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